Tendai Muswere, étudiant en cinéma de 26 ans a été reconnu coupable mercredi 19 juin, pour avoir tenté de confectionner des pistolets par impression 3D.
Lors des perquisitions, les forces de l’ordre ont découvert des composants appartenant à une arme à feu imprimée en 3D à deux reprises. La première en Octobre 2017, au cours d’une perquisition pour drogue au domicile du jeune homme. La seconde visite eu lieu en février 2019, où les enquêtes sur cette découverte continuaient secrètement.
Ne détenant pas de permis de port d’arme à feu, Tendai a d’abord proclamé son innocence aux agents en affirmant ignorer toutes éventuelles capacité réelle de l’arme. Il déclare que la raison de la confection ces pistolets est d’ordre scolaire.
“J’ai imprimé l’arme à feu pour un «film dystopique» dans le cadre d’un projet universitaire”.
Par ailleurs, les enquêtes policières ont révélés qu’un nombre incalculable de vidéos sur le mode de fabrication d’armes à feu capable de tirer à balles réelles figurait sur son historique de navigation. Suite à ces allégations en guise de preuve, le jeune homme finit par avouer et a plaidé coupable.
Tendai Muswere fut alors condamné pour confection et détention illégale d’armes à feu, par la cour suprême de Southwark. Il envisageait clairement de fabriquer des armes à la limite de la réalité, et dont les coups peuvent être mortels.
Bien qu’il faut des éléments, qui à ce jour sont indisponibles sur téléchargement, il y’a tout de même une facilité dans la production d’arme à feu via impression 3D. Cette innovation inquiète de plus en plus les forces de l’ordre. Ils craignent une vague de tentative similaire, à des fins purement criminels.