Les chercheurs de l’Université de Columbia ont récemment développé une méthode innovante. A l’aide d’une impression 3D, ces scientifiques ont réussi à faire pousser des cheveux humains. Avant cette découverte, les expériences visant à résoudre les problèmes d’alopécie définitive, fonctionnaient uniquement chez certains animaux dont le rat et la souris. Mais, grâce à cette nouvelle étude, les affres de la calvitie arrivent à présent à leur fin.

Quand la technologie s’en mêle

Les chercheurs ont longtemps testé des formules pour faciliter la pousse des cheveux humains de manière artificielle. L’évolution d’un follicule n’en reste pas moins indocile et délicate en laboratoire. L’équipe a alors mis en place un micro-environnement plus naturel pour stimuler la croissance du follicule pileux. L’imprimante 3D a servi à créer des moules en plastique comme support, et dont l’extension est longue et ultra mince. Le laboratoire Poietis, en collaboration avec la marque L’Oréal, avait précédemment commencé une approche similaire pour bio-imprimer les cheveux. Par contre, les retombés n’ont toujours pas été concluantes. Grâce à la technologie d’imprimante 3D, l’environnement d’évolution est maintenant propice pour la création naturelle de cheveux humains.

La technique de fabrication

L’expérience fut testée à travers le follicule pileux de quelques personnes volontaires. Les chercheurs ont conçu la peau humaine, pour qu’elle se développe autours de la moisissure dans les moules imprimés en 3D. Les cellules souches ont ensuite été implantées au dessus des cellules constituant la kératine. A l’aide de petites molécules inhibitrices de JAK (Janus Kinase) et autres ingrédients de croissance, les scientifiques réussirent à réveiller les follicules pileux dormants, ainsi que la croissance de nouvelles cellules souches. Après trois semaines, des follicules pileux humains sont apparus et ont commencé à créer des cheveux naturels.

Source: Columbia University Irving Medical Center

L’étude facilitera considérablement la lutte contre les maladies capillaires. Ces scientifiques, dont fait partie Angela Christiano, ont ainsi parachever une recherche de longue date !