Nous vivons dans une ère numérique où presque tous les aspects de notre vie tournent autour d’Internet. Chaque année, la technologie devient plus innovante, ce qui la rend plus accessible aux consommateurs.

Aux États-Unis, un foyer posséderait au moins jusqu’à dix appareils de haute technologie différents. Les smartphones et les ordinateurs ne sont plus les seuls outils utilisés pour surfer sur l’internet et publier sur les médias sociaux. Comme les gens disposeraient de tant de moyens différents pour naviguer sur le web, ils passeraient de plus en plus de temps dans le cyberespace. Cela signifierait qu’ils passeraient moins de temps dans le monde réel.

Mais ce ne serait pas la seule façon dont les médias sociaux nous affecteraient.

  • Ce que vous postez en ligne ne s’effacerait jamais

L’Internet est extrêmement vaste. Chaque seconde, des centaines de millions de photos sont téléchargées, des messages sont partagés et des comptes de médias sociaux sont créés.

Beaucoup de gens penseraient que les messages qu’ils téléchargent pourraient se perdre dans le bruit. Pourtant, rien ne meurt vraiment sur Internet. C’est pourquoi il serait si important de réfléchir à deux fois avant de partager quoi que ce soit en ligne. Il serait beaucoup plus facile de contrôler votre contenu que de changer qui l’aurait vu une fois qu’il aurait été publié.

  • Les réseaux sociaux causeraient la prise de poids

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, on estimerait que 170 millions d’enfants de moins de 18 ans souffraient d’obésité. Les chercheurs scientifiques pensent que les médias sociaux ont quelque chose à voir avec ce chiffre choquant.

Les enfants qui utilisent activement les médias sociaux risquent davantage de souffrir de troubles du sommeil, ce qui entraîne une prise de poids. Même les adultes qui utilisent les médias sociaux ont tendance à prendre du poids.

En plus d’affecter les cycles de sommeil, le temps passé sur les plateformes de médias sociaux est aussi long que le temps passé à faire de l’activité physique.

  • Le manque de sommeil

Il est primordial de dormir suffisamment. Cependant, beaucoup d’entre nous utiliseraient leur téléphone avant de s’endormir, ce qui rendraient plus difficile de se reposer.

« L’anxiété ou l’envie que nous ressentons à cause de ce que nous voyons sur les médias sociaux maintient le cerveau en alerte, ce qui nous empêche de nous endormir », expliquerait le Dr Bono*.

« De plus, la lumière de notre appareil mobile à quelques centimètres de notre visage peut supprimer la libération de mélatonine, une hormone qui nous aide à nous sentir fatigués ».

Essayez de vous fixer comme règle stricte de ne pas téléphoner pendant au moins 40 minutes à une heure avant de vous coucher, et voyez si cela fait une différence pour la qualité de votre sommeil.

  • La capacité de concentration

Ce n’est pas seulement votre cerveau subconscient qui devrait vous préoccuper, mais aussi la mesure dans laquelle votre cerveau serait capable de se concentrer pleinement lorsque vous serez éveillé.
S’il est incroyable de considérer la quantité d’informations facilement accessibles au bout des doigts grâce aux médias sociaux, cela signifierait également que les gens pourraient devenir beaucoup plus facilement distraits.

« Les médias sociaux ont permis de céder constamment à la tentation du divertissement instantané et facile d’accès », aurait déclaré le Dr Bono*.

Si vous ne pourrez pas ne pas vérifier votre téléphone pendant au moins quelques minutes, alors vous feriez bien de vous entraîner à exercer votre volonté à l’occasion.

  • Les réseaux sociaux pourraient causer une dépression

Les réseaux sociaux pourraient entraîner le développement de problèmes de santé mentale tels que l’anxiété ou la dépression lorsqu’ils seraient utilisés trop ou pas assez.

Bien que vous ne devrez pas nécessairement quitter définitivement les réseaux sociaux, si vous avez l’impression qu’ils commencent à vous embourber, pourquoi ne pas envisager d’allouer des créneaux horaires sans médias sociaux dans votre vie quotidienne ? Un petit changement pourrait vous faire beaucoup de bien.

*Source : Theindependent.co.uk