Détecter le cancer a toujours été un parcours de combattant, dans lequel il faut impérativement la présence d’un spécialiste en cancérologie. Des chercheurs de Ancon Medical ont mis en place un test respiratoire, dont les expériences sur les animaux s’avèrent efficaces.

Ce nouveau produit fait appel à la technologie de l’intelligence artificielle, pour dépister le cancer et plusieurs autres maladies périlleuses. Contrairement aux méthodes antérieures, ce alcootest est capable de fournir un diagnostique complet et précis en quelques minutes. Il est beaucoup plus sensibles aux composés organiques volatils du cancer. En plus d’être stressant, lent et coûteux, le dépistage traditionnel détecte les biomarqueurs uniquement s’ils sont présents en masse.

Les experts prônent son niveau de précision au niveau des nanoparticules. Ce qui favorise un ciblage précoce de la maladie. Outre de sa fonction primaire, les médecins prévoient de l’utiliser pour un certains autres nombres de maladies, dont le virus Ebola, la tuberculose, et certaines formes de démences. Par ailleurs, les essais cliniques se porteront essentiellement sur le cancer du poumon.

Une méthode simple et futuriste

Les sujets du test devront respirer à travers un embout buccal pendant 1 minute. L’échantillon sera alors transmise à un superordinateur, alimentée par l’intelligence artificielle. Cette dernière analyse et traite l’échantillon. Sept minutes après, la machine détecte les produits chimiques ou biomarqueurs de la maladie, pour ensuite renvoyer une interprétation claire du résultat.

« Ma vision est que d’ici une décennie, les patients seront en mesure de respirer dans cet embout buccal et que les médecins seront en mesure de diagnostiquer jusqu’à 400 maladies différentes en une seule respiration. » dixit le docteur Glyn Hiatt-Gipson, membre de l’équipe de développement de cette technologie.

Les essais sur les humains sont prévu pour cet automne dans 2 hôpitaux aux Royaume-Uni et aux États-Unis. Des centaines de patients y sont volontaires. Selon Ancon Médical, si les essais sont concluants, les kits seront disponibles d’ici 2021.