Nous sommes tous entourés d’un immense océan d’air qui exerce sur notre corps une pression équivalente à celle de dix mètres du niveau de la mer.
En effet, parce que l’air est compressible, il est plus dense au niveau de la surface. De ce fait, le niveau d’oxygène est plus élevé au niveau de la mer et les individus ne sont pas affectés.
Cependant, l’air devient moins comprimé et plus fin dans les niveaux supérieurs de l’atmosphère (lorsque vous montez une montagne par exemple). Autrement dit, on trouve moins d’oxygène dans les parties supérieures de l’atmosphère. Dans ce cas, la composition de l’air se dilue dans les différents niveaux supérieurs de l’atmosphère, ce qui peut causer quelques dangers pour les individus.

Voici quelques effets physiologiques de l’altitude:
Cerveau: l’altitude peut causer des effets progressifs sur le fonctionnement du système nerveux central. Les accidents qui se produisent à une altitude extrême sur l’Everest et d’autres montagnes peuvent être dus à un manque de jugement en raison d’une dépression hypoxique de la fonction cérébrale.
Sang: initialement, lors d’un voyage en altitude, la concentration d’hémoglobine augmente par une chute du volume plasmatique due à la déshydratation. Plus tard, l’hypoxie stimule la production d’érythropoïétine par l’appareil juxtaglomérulaire du rein, de sorte que la production d’hémoglobine augmente et que les concentrations d’hémoglobine peuvent atteindre 200 g/l. La viscosité accrue du sang associée à une coagulabilité accrue augmente les risques d’accident vasculaire cérébral et de thromboembolie veineuse.