La Foods and Drug Administration a ouvert la voie à la société Aquabounty Technologies pour la production et la commercialisation de son saumon Aquadvantage aux États-Unis. Le saumon aquadvantage n’est d’autre qu’un saumon atlantique modifié.
Ce poisson génétiquement modifié en élevage de bassin est commercialisé depuis 2016 au Canada. Par ailleurs, les américains restaient sceptiques en ce qui concerne la consommation des plantes et animaux aux gènes modifiés, donnant ainsi lieu à une série de boycottage dans tout le pays.
Suite au feu vert donné par la FDA en mars 2019, et la confirmation de plusieurs experts du non danger de ce genre d’aliment, les esprits se sont davantage rassuré. Beaucoup de personnes ont affirmé que la version de cet élevage est sans crainte pour la santé humaine. Cependant, d’autres estiment que les effets à long terme n’ont pas proprement été définis.
Pour apporter ces modifications, l’ADN viral est utilisé pour modifier les gènes
Au sein du laboratoire Indiana, de milliers d’œufs de saumon génétiquement modifiés, naissent et grandissent pour des fins commerciales.
L’entreprise explique que ce poisson possède un gène de l’hormone de croissance d’un autre saumon appelé quinnat, et une séquence d’un autre poisson comestible peu connu, le tacaud des océans. Le résultat en est que le saumon Aquadvantage atteint la taille du marché 2 fois plus rapidement que le saumon traditionnel. Il lui faut un maximum de 18 mois pour être apte à la consommation.
«C’est leur client, pas le nôtre», déclare Sylvia Wulf, (PDG d’AquaBounty).
En juin, le président Donald Trump a signé un décret demandant la simplification des réglementations relatives aux plantes et aux animaux génétiquement modifiés. Après avoir levé les derniers obstacles de réglementation, les œufs ont été expédiés aux États-Unis le mois dernier.
Ces saumons pourront être déguster dans les restaurants dès la fin de l’année 2020. L’entreprise indique que le choix de dire ou non la nature des poissons relève de la responsabilité des restaurants. Ce qui a de quoi donner froid au dos à ceux qui luttent contre cette pratique. Toutefois, des règles obligeant la divulgation de l’information sera appliqué en 2022, avec la mention «ingrédient issus de la bio-ingénierie». Ce qui paraît loin d’être explicite pour beaucoup !