Lorsque l’on parle de d’évolution de l’Homme, nous pensons automatiquement aux années que cela a pris à la sélection naturelle pour arriver à produire l’Homme moderne. Mais notre espèce continue-t-elle de changer ? Continue-t-elle d’évoluer ? De nouvelles recherches suggèrent, que malgré la technologie moderne et l’industrialisation, les humains continuent d’évoluer.

Nous sommes, non seulement, encore en pleine évolution, mais nous évoluons encore plus vite qu’avant. Durant les 100 derniers siècles, la vitesse de notre évolution a été multipliée par 100, créant de plus en plus de mutations génétiques? Voici 4 signes qui prouvent que l’Homme n’a pas fini son évolution.

1- Le cerveau rétrécit

Tandis que notre vanité nous pousse à croire que nos gros cerveaux font de nous des êtres plus intelligents que le reste des espèces, nos cerveaux ont, en réalité, rétréci durant les derniers 30 000 ans. Le volume moyen d’un cerveau humain est passé de 1500 centimètres cubes à 1350 centimètres cubes, une différence qui équivaut au volume d’une balle de tennis.

Plusieurs conclusions peuvent être tirées :

  • Un groupe de chercheurs pensent que le rétrécissement de nos cerveaux signifie que l’homme est de plus en plus bête. Historiquement, la taille du cerveau a diminué au fur et à mesure que les sociétés se sont agrandies, suggérant que la pérennité de la société moderne annulait la corrélation entre l’intelligence et la survie.
  • Un autre groupe, cette fois plus encourageant, avance une théorie qui stipule que nos cerveaux rétrécissent, non pas parce que l’homme devient bête, mais parce qu’ils sont efficaces et qu’ils fonctionnent plus vite.
  • Une autre théorie existe, et avance que les cerveaux de petites tailles sont un avantage dans l’évolution, car cela nous rendrait moins agressifs, nous permettant ainsi de travailler ensemble pour résoudre les problèmes plutôt que s’entre tuer.

2- La résistance aux maladies

En 2007, un groupe de scientifiques qui cherchaient des signes d’évolution récentes dans le génome humain, ont découvert 1800 gènes qui ne sont devenus dominants qu’au court de ces 40 000 dernières années, parmi lesquels plusieurs sont consacrés à la résistance et à la lutte contre des maladies infectieuse, comme le malaria.

Une autre étude à découvert que la sélection naturelle a favorisé les citadins. Vivre en ville, aurait permis à l’homme d’être plus résistant à des maladies comme la lèpre ou la tuberculose. Le développement des villes et des pays serait ainsi devenu une sorte de sélection naturelle.

3- La tolérance au lactose

Historiquement, le gène qui régule la capacité de l’Homme à digérer le lactose était désactivé dès que le lait maternel ne faisait plus partie du régime alimentaire. Mais depuis que l’Homme a commencé à domestiquer les vaches, chèvres et brebis, la capacité de boire du lait sans en souffrir et devenu un avantage nutritionnel, et les personnes porteuses du gène mutant qui permet de tolérer le lactose ont été capable de propager leurs gènes plus facilement.

En 2006, une étude a avancé que cette tolérance au lactose était encore en cours de développement. Cette mutation génétique est retrouvée chez 95% des européens centraux.

4- Les yeux bleus

Au départ, tout le monde avait les yeux marrons. Mais, il y a 10 000 ans, un homme qui vivait près de la mer noire a développé une mutation génétique qui a transformé la couleur des yeux de marron à bleu. Tandis que la raison pour laquelle les yeux bleus n’ont pas disparu reste un mystère, une théorie suggère qu’ils sont une sorte de test de paternité. Parce qu’il est, quasi, impossible, à deux parents aux yeux bleus d’avoir un enfant aux yeux marrons, nos ancêtres aux yeux bleus ont certainement considéré les partenaires aux yeux bleus comme un gage de fidélité certaine. Ceci explique, en partie, pourquoi dans une étude récente, les hommes aux yeux bleus, trouvaient les femmes aux yeux bleus plus attirantes.